Homélies des 16ème et 17ème dimanche du temps ordinaire
Abbé Jean Compazieu | 6 juillet 2016Bonjour à tous
Je serai absent à partir du 11 juillet. Je vous retrouverai le 28
Pour les homélies du 16ème et 17ème dimanche, je vous renvoie à
http://jesus-sauveur.fr/homelies/dimanche-prochain/
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Merci mon Père pour vos homélies, votre aide est de grande portée. Veuillez passer un bon moment de ressourcement spirituel.
Les trois lectures de ce seizième dimanche nous invitent à reconnaître la présence du Seigneur.Tout d’abord dans la Genèse aux chênes de Mambré, à l’heure la plus chaude du jour, les trois envoyés de Dieu, Dieu lui-même apparaît à Abraham qui lui donne l’hospitalité et prennent place au repas. Dans l’Evangile, c’est Jésus qui se met à table chez Marthe et Marie. Chacune selon sa grâce, accueille Jésus en leur demeure, alors qu’il montait à Jérusalem vers sa Passion. Marthe s’affaire, Jésus ne lui reproche pas d’être trop au service, mais il l’invite à s’ouvrir, comme Marie, à la seule chose qui soit nécessaire : écouter sa parole. Marie est assise aux pieds du Seigneur, posture du disciple qui écoute le maître. Que nous ressemblions à Marthe ou à Marie, rappelons-nous le commandement de l’amour : aimer Dieu et son prochain.
Nous nous reconnaissons parfois comme Marthe dans les actifs et comme Marie quand nous nous mettons à ses genoux et buvons ses paroles amoureusement. “la meilleure part nous est offerte”.” Elle est même nécessaire” : écouter la Parole de Dieu, la méditer et la mettre en pratique. Aimer Dieu, c’est commencer par s’ouvrir à sa présence et l’écouter.
Ce dimanche est une liturgie de l’hospitalité; Jésus veut être notre hôte et demande à être écouté.
Paul nous l’affirme : le Christ est au milieu de nous.
En ce dix-septième dimanche, nous voyons Abraham, un homme debout devant Dieu, qui intercède en faveur d’une ville pécheresse et menacée par la colère de Dieu. Cet homme debout devant Dieu, c’est aussi chacun de nous, car le Christ nous a libérés, il nous a appris à prier un Dieu qui se laisse fléchir. Oser demander le salut des pécheurs, c’est ce que fait Abraham en qui “toutes les nations de la terre seront bénies”.
La prière d’Abraham est belle. Elle manifeste sa solidarité avec des hommes, qui pourtant sont bien différents de lui. Il exprime aussi sa foi en un Dieu plein de miséricorde.
La prière des disciples doit être aussi persévérante que celle d’Abraham.
Les trois lectures de ce dimanche, nous invitent à modifier l’image que nous nous faisons de Dieu. Il est ce Père,révélé dans le Christ, qui se plie à nos démarches, ne dort jamais pour y répondre. Il est ce Père qui veut nous construire à sa ressemblance.
En nous faisant prier “Notre Père”, il ouvre nos coeurs à l’humanité entière; il nous rend solidaires des hommes, ses fils.